vendredi 27 juillet 2007

What's trendy now? Le Velib' bien sûr !


En tant que trends observer le Velib' me faisait de l'oeil depuis son lancement. Et puis avec toutes ces bornes sur mon trajet quotidien, je n'ai pas pu résister à l’appel de ces jolis vélos !

Hier, sous le beau soleil qui inondait la capitale, je suis donc partis, cheveux aux vents et motivée comme pas deux, pour la grande aventure.
Tout commence à la borne : pour ma part, je préfère tester un peu avant de souscrire à quelqu'abonnement que ce soit. Je me rends donc à la borne principale et suis pas à pas les instructions proposées à l'écran, 5 minutes après, j'ai mon vélo. 150 euros de garantie en cas de non restitution du vélo après, je suis donc en mesure de vous affirmer que c'est hyper-simple.
Après avoir solidement attaché mon sac dans le panier, je m'élance sur la chaussée : trop facile. Oups, la selle est trop haute, dans l’euphorie du moment je n’ai pas pensé à vérifier la hauteur. Peu importe, c’est bon je gère, j’ai la grâce d’une gazelle Rue Saint Honoré (huh, une gazelle sur un vélo, mdr !!).
Re oups, la selle est vraiment trop haute, quand je freine de dégringole. Au prochain feu je la règle au plus vite, parce que gazelle ou pas j’ai l’air de faire du vélo pour la première fois.

Le vélo est un peu lourd, et pourtant... je ne suis pas du style brindille! Les vitesses se passent aisément, même à l'arrêt.


Place Vendôme, cheveux au vent, parce que je le vaut bien !! Des pavés,ouch, je serre les fesses!
Carrefour de l’Opéra, ouh là, je suis assez moyennement rassurée... Les conducteurs n'ont pas l'habitude des vélos et à vrai dire, je ne trouve pas que la capitale se prête à merveille au vélo : certes, il y a des pistes cyclables, mais soit à partager avec les bus et les taxis (et je ne sais pas vous mais moi, en vélo face à un bus, j’évite de faire ma maligne), soit à contresense dans une rue à sens unique. Par ailleurs, il y a de nombreux carrefours et des voies pas exactement tranquilles. Des scooter me foncent dessus !!! Elle est belle la solidarité entre deux roues!!!


10 minutes plus tard, j'arrive à destination, enfin plutôt je passe devant ma destination. Zut, je devais aller à gauche, bon, je continue, pas de borne en vue... Ok c’est pas grave, je fais du vélo, je suis libre, je kiffe !

10 minutes plus tard, boulevard Haussmann : euh c’est que je suis loin de ma destination principale. Une borne s’il vous plaît ?! Après un demi-tour dans des rues parallèles, je laisse mon vélo rue Auber. La borne d'arrivée comprends dans emplacement vide ! Chouette, j’avais peur de devoir repartir à la recherche d’une borne.

Fin d'après-midi, me voilà de retour devant la borne qui me faisait tant de l’œil. Je décide donc de faire une ballade pour tester la bête un peu plus tout de même ! Ca tombe bien, je dois aller au BHV. Et puis avec ce beau temps, ce serait un crime de ne pas en profiter.
Après quelques minutes à aider des "velib’ adopters", je reprends un vélo direction Hôtel de Ville. Rue Saint Honoré, tout droit direction Châtelet, easy....

Un crime, tu parles oui ! Au bout de 5 minutes, je ne suis plus très fraîche, mon jean me désagréablement colle à la peau. Et après moults sans interdits, j'ai l'impression de tourner en rond. Je m'éloigne, non?!

Je fais amie-amie avec une cycliste au feu rouge qui m’explique qu’elle fait du vélo dans Paris depuis des années et que selon elle, le panier à l’avant c’est une FBI (fausse bonne idée). Certes, mais au moins je garde un œil sur mes affaires.

A destination, je saute à terre, mes jambes tremblotent lamentablement mais je suis fière de moi. Il y a une file d’attente devant la borne. Zut, moi qui voulait prendre un reçu attestant du retour de mon vélo. J’attends, je discute, j’aide les touristes. Comme quoi un rien peut contibuer à développer la bonne humeur et la solidarité: des vélos et hop c'est parti. Bon, je récupère un récipicé, pratique pour voir l'heure de départ et d'arrivée. Ma virée m'aura coûté en tout et pour tout 1€, avec une caution (non débitée) de 150€ sur ma CB.


Conclusion : je suis emballée voire même très emballée, même s'il va falloir prévoir un protége-fesse !
Le vélo m'a bien plu, les vitesses se passent bien, le panier à l'avant ultra pratique.

Prendre un vélo et le déposer s'est avéré simple et pas vraiment dispendieux. Je trouve ça très bien et ça permet de redécouvrir la ville, même si j’ai eu une trouille bleue des véhicules qui viennent dans tous les sens. Bien sûr, il vaut mieux connaître Paris "comme sa poche" (éviter les grands boulevards et les grandes places, préférer les petites rues de quartier et les contre-allées).

Pas de doute, je vais devenir une velib’ addict !

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