mardi 29 décembre 2009

Les bonnes résolutions pour les nuls

A quelques jours de 2010, il est temps de faire un point sur l’année et de s’enflammer un coup sur l’année à venir. Mesdames et messieurs, c’est l’heeeeure des bonnes résolutiiooons ! Bon ok on ne les tient jamais mais cette année ce sera différent ! Les bonnes résolutions c’est comme les meubles Ikea, il faut bien lire la notice et le mode d’emploi. En 2010, on lit la notice et on se motive dès maintenant pour monter la bibliothèque Billy !

Résolutions 101
Pour 2010, on arrête d’avoir pléthore de bonnes résolutions, on se limite à un top 5. Et puis pour garder sa motivation tout au long de l’année, on étale les deadlines.


Définition Wikipédia
« Les occidentaux ont pour coutume de prendre le 1er janvier une série de bonnes résolutions, c’est-à-dire qu'ils s'engagent, lors de la nouvelle année, à modifier quelque chose dans leur vie comme par exemple arrêter de fumer ou perdre du poids. »

Je rêve ou Wikipédia nous met la pression là !! Je refuse de subir la pression associée aux bonnes résolutions ! D’ailleurs les gens ont l’impression qu’on les insulte quand on parle de résolutions. Alors pour garder mes ami(e)s et avoir une porte de sortie en cas de défaite, je parlerais donc de to do list !! Ouais to do list ça me paraît bien… Après le truc c’est de ne pas trop s’enflammer histoire que la liste ne soit pas trop longue. C’est un peu comme faire les courses le ventre vide, mieux vaut éviter !

dimanche 20 décembre 2009

Wishlist baby!

Engrainée par Léa, j'ai craqué et fais une mini wishlist (ben oui j'ai revue mes envies à la baisse, parce que bon, c'est la crise ma pauvre lucette). Et puis pour éviter que le Père Noël ne me dise encore que je ne veux que des choses chères, je compte m'offrir ces petites choses moi-même. Ben ouais quoi, on n'est jamais mieux servi que par soi-même !!

Perrier : la main la plus sexy du monde

Je suis plutôt eau gazeuse qu’eau plate et en tant que Perrier addict, j'ai failli avaler de travers en voyant la dernière pub de la marque. En effet, pour les fêtes de fin d’année Perrier nous a sorti un spot pub de toute beauté autour de "La Main la plus sexy du Monde". Je suis restée bouche bée devant tant de sexyness... Rassurez-moi, on parle bien d'eau gazeuse là ?

Il s’agit en fait de la version remix d'un très grand moment de l'histoire de la pub, film culte Perrier très osée, sortie en 1976. Pour ceux et celles qui n'ont pas eu le bonheur de voir ce petit bijou de provocation made in Perrier, le voici :



Une chose est sûre, je ne verrais plus les bouteilles de Perrier de la même façon!!

jeudi 10 décembre 2009

I'm a P.i.m.p !

Je viens enfin de recevoir Trick Baby d’Iceberg Slim. Ca doit faire au moins 1 mois et demi que je l’ai commandé sur Amazon !! Pourquoi tant d’enthousiasme ? Parce que Trick Baby est le deuxième livre d’Iceberg Slim, le proxénète le plus célèbre des States et que j’adooore Iceberg Slim.

Mais c’est qui Iceberg Slim ? De son vrai nom Robert Beck, il est né en 1918 à Indianapolis pendant la première Guerre Mondiale, de l’union d’une serveuse et d’un cuisinier afro-américain. Il grandit à Chicago, dans le ghetto, ou il commence son apprentissage du rôle de maquereau. C’est à 18 ans qu’il prend son nom d’Iceberg Slim. Il exercera cette « profession » de 18 à 42 ans de Chicago, à Détroit en passant par Cleveland. Durant cette période, il trempe dans la délinquance, la violence et la criminalité durant laquelle il est l’une des figures mythiques du proxénétisme, tout ceci cadencé de quelques incarcérations pour des délits divers et variés. Au cours d’un ultime séjour en prison ponctué par dix mois d’isolement dans une maison de correction, il décide de mettre fin à cette vie de débauche en se consacrant à la littérature. Comme quoi tout est possible!

Je suis devenue fan à la suite de la lecture de Pimp (son livre le plus connu) où il raconte sa vie et sa carrière de mac. Pimp se veut un roman autobiographique où se côtoient sexe, drogue et misogynie dans l’Amérique bicolore des années 60. Les histoires sont crues et dures et même si par moment on doute que toutes ces anecdotes aient existées, on est comme happé par cet univers des bas-fonds. Dans cette société américaine chaotique, un noir pouvait se faire tuer gratuitement par un blanc sans que ce dernier n’ait rien à craindre.

Slim ne nous épargne rien : il ne mâche pas ses mots et relate sans complexe le mauvais traitement infligé aux femmes tout en reconnaissant lui-même les infliger. Il ne minimise aucun de ses méfaits, mais en même temps ne cautionne ni la drogue, ni la prostitution. Il dénonce, au contraire avec des termes crus, l’enfance maltraitée, la condition sociale des femmes noires, le racisme, la corruption de la police et l’enfer de l’univers carcéral. Lors de sa parution en 1969, la critique américaine condamna violemment le livre et le New York Times refusa de publier une publicité pour le livre. C’est avec le temps que ce livre devint culte aux Etats Unis pour la communauté noire qui s’est alors reconnue dans cette image pourtant violente et effrayante.

Le métier de mac n’a rien de triomphant et au fil des pages, on voit Slim se débattre pour être ou devenir « quelqu’un » pour tous les moyens. Malgré la dureté et la violence de certaines anecdotes, j’ai adoré ce livre. J’ai d’ailleurs de suite été en acheter un autre de lui.

C’est ainsi que j’ai découvert Mama Black Widow. J’ai alors fait la connaissance d’Otis, un travesti noir qui raconte à travers ce livre, son enfance, ses années de prostitution et sa déchéance. Soyons clair, ce roman est vraiment dur. Mais je me suis surprise à m’attacher à ce personnage haut en couleur et à compatir pour lui. Sous la plume d’Iceberg Slim, on est plongé dans cette vie broyée où Otis lutte avec lui-même afin de faire taire, de nier l’homosexuel qui sommeille en lui.

Même si la misère est des plus dures, tant des relations humaines qu’au niveau purement matériel, on ne tombe pas dans le misérabilisme. Otis est un personnage touchant, sa sincérité et la conscience qu’il a de lui-même le rendent profondément attachant. On sent qu’il a envie de bien faire, qu’il a envie de s’en sortir et cependant il n’y arrive pas, il retombe à chaque fois dans son monde de la dépravation.

Sur fond de ghetto noir, de proxénétisme et d’homosexuels, on assiste impuissant à la descente aux enfers de cet homme tragique. Ce livre est une claque dont à besoin de se remettre après lecture.

Iceberg Slim est un auteur atypique qui vaut le détour. Ses descriptions crues et réalistes du milieu sordide ou il évoluait exercèrent une grande influence sur la culture afro-américaine et sur le hip hop en particulier (des rappeurs comme Ice-T ou Ice Cube, qui lui doivent leurs pseudonymes).

A lire absolument !

dimanche 6 décembre 2009

Elle brille ta marinière?

La marinière a le vent en poupe ! Depuis plusieurs mois, cette « it » pièce squatte les pages de magazines et les rues de Paris. Plus qu’un classique revisité, la marinière c’est tout ce qu’on aime, une pièce simple mais efficace. Mais pour se distinguer et sortir du lot, mieux vaut opter pour les modèles qui combinent les tendances de la saison. Tu n'as pas envie de mettre 150 dollars à mettre dans une marinière Sandro? Ah bon, mais pourquoi?

Plus besoin de faire un prêt à la banque pour pouvoir se la raconter avec ce famous t-shirt rayé. Celui-ci se décline à souhait dans les petites boutiques du Marais ou encore sur le net avec l'Atelier de la mode.

Le top, la marinière eighties : version rebrodée de sequins ou encore version épaulette. Anaïs combine subtilement le tout avec sa marinière avec épaulette et empiècement brodé de sequin.