
Aujourd’hui, le keffieh à la côte et ce depuis que Nicolas Ghesquière (actuellement aux manettes de Balenciaga) a réinterprété l’objet pour son défilé parisien. Financièrement inaccessible (plus de 1 500€ pour le modèle siglé), l’objet devient un fantasme !
Les modeux s’entichent de ce foulard déclinable dans moult coloris et qui ne tarde pas envahir les rayons des superettes fashion : Zara, etc. On s’en doute, les nouveaux modèles griffés ont des revendications politiques nettement moins évidentes...voire même nulles. Au-delà d’une simple tendance ethnico-chic, on peut voir le retour du keffieh comme un hommage romantique aux étudiants libertaires des seventies. Inconscient collectif ? Peut-être, n’est-ce pas la condition de base pour l’émergence des phénomènes de mode ?
Bon, a priori rien de grave sauf que voilà, le keffieh, symbole politique est en passe de devenir un simple accessoire de mode ...
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